Une association de solidarité internationale
Ils sont quatre. 3 médecins. 4 copains. 40 ans de médecine chacun, à Bourges dans le Cher. Des engagements pour les plus démunis dans des ONG et un jour, une décision : Faire de l’humanitaire autrement, simplement, à mesure humaine. HUMANI CHER est né il y a 2 ans. La différence ? s’engager personnellement, individuellement, loin des systèmes et accepter le face à face – modeste – avec l’autre.
Aider, l’affaire de quelques-uns qui devient l’affaire de tous.
Jean-François Millet, François Dessus, Anthony Le Coz, tous les 3 médecins en activité, et Frank Depoux, DRH à la Mairie de Noirmoutiers, s’engagent dans l’aventure et décident de monter des missions courtes, 12 jours généralement, précédées d’une reconnaissance sur le terrain pour évaluer les maladies à traiter, les besoins de la population, les ressources humaines sur lesquelles s’appuyer.
Chaque mission compte des hommes et des femmes qui vont agir en venant seconder les médecins, et assumer la logistique quotidienne, les relations avec la population, les missions s’effectuant dans des villages reculés du Bénin cette année, l’un des pays les plus pauvres du monde. Par là même, une mission devient l’affaire de chaque participant qui pendant 10 jours à l’instar des trois médecins va œuvrer pour donner de lui-même avec respect et humanité.
HUMANI CHER, ce sont donc des missions humanitaires en faveur des populations les plus pauvres de la planète dans le domaine de la santé, l’hygiène, la formation, l’éducation, la culture, la protection des populations et de l’environnement.
Augmenter les possibles : soigner, donner accès à une eau propre, éduquer
« La maladie la plus effroyable c’est la pauvreté », c’est dans les pas de Marc Gentilini que les trois médecins se glissent, convaincus qu’il faut avant tout se confronter à ce désastre responsable des inégalités entre les peuples mais aussi de l’asservissement des populations à une condition sans avenir.
Les missions ne consistent pas uniquement à soigner mais bien à traiter les causes des maladies, le paludisme notamment. Les eaux insalubres, le manque d’hygiène, la pauvreté généralisée génèrent les troubles qui maintiennent la population dans l’indigence et une mortalité galopante. Il leur est donc apparu nécessaire de fournir les moyens de creuser des puits, de les sécuriser sur le plan de l’hygiène et d’apporter la possibilité de s’instruire en sanctuarisant un espace qui devient école.
Sachant que plus de 50% de la population a moins de 15 ans, il est nécessaire de former cette nouvelle génération pour qu’elle prenne en main elle-même ses besoins élémentaires. Expliquer fait partie de la mission, construire aussi.
Les fondateurs ancrés dans une région d’où tout commence.
Jean-François Millet, François Dessus et Anthony Le Coz vivent et travaillent à Bourges. Là, ils ont leur ancrage et soignent au quotidien. Ils ont alors voulu s’appuyer sur ceux-là même qu’ils côtoient tous les jours pour monter des missions tant sur le plan financier que logistique. C’est lors d’une mission qu’ils rencontrent Franck Depoux, qui, depuis Noirmoutiers, s’est engagé à leurs côtés. Il est un pilier de la logistique pour toutes les missions d’HUMANI CHER.
Des particuliers s’engagent et agissent à leurs côtés. HUMANI CHER est devenu l’affaire de tous, HUMANI CHER est un don de chacun. Il ne s’agit pas que d’argent même si certains concrétisent leur engagement dans des dons financiers, d’autres optent pour un engagement physique, tous donnent de leur temps. Chacun à sa mesure mais tous suivent l’avancement de chaque mission, corrigent, adaptent, apportent des idées et concentrent les efforts sur la réussite de l’engagement général.
Des containers partent pour Cotonou par exemple, remplis du nécessaire pour soigner, s’instruire, construire. Anticiper et réaliser, préparer et suivre, mesurer aussi, chacun assemble les pièces du puzzle qui aboutit à la mission elle-même sur le terrain.
Des missions soigneusement préparées avec les acteurs locaux particulièrement dans des pays francophones.
Première mission, le Bénin, pays d’Afrique occidentale parmi les plus pauvres de la planète mais aussi considéré comme l’un des pays les plus démocratiques du continent. 11 millions de Béninois parlent français, 47% de la population a moins de 15 ans, l’index de fécondité est de 5,7, le taux d’alphabétisation de 51%, l’espérance de vie de 57 ans pour un homme, 61 ans pour une femme, le salaire moyen avoisine les 60 euros.
Un enfant meurt de paludisme ou d’une simple diarrhée. La malnutrition concerne la moitié des enfants. La pauvreté détruit.
La situation sanitaire des populations est très préoccupante. Selon les données de 2013, le profil épidémiologique du Bénin se caractérise par une prédominance des maladies transmissibles qui sévissent sous forme endémo-épidémique, avec en tête le paludisme (39,7%) suivi par les infections respiratoires aigues (12,4%), les autres infections gastro-intestinales (6,4%) et les diarrhées (3%). On observe l’apparition de maladies non transmissibles liées à l’urbanisation, la sédentarité, les changements d’alimentation, en clair les maladies cardiovasculaires.
Ensemble, les hommes et les femmes du Cher vont collaborer avec les médecins, les personnes soignantes et les acteurs locaux du Bénin pour mener à bien la mission mais aussi pour participer à la formation des gens et pouvoir progresser dans le projet imaginé pour ces populations.
Sauver un enfant du paludisme coûte 1 euro. Jean-François Millet, François Dessus et Frank Depoux vaccinent, traitent, soignent dans les villages reculés. Ils complètent les formations des médecins et accompagnent des hommes et des femmes de la société civile dans l’apprentissage des traitements, distribution de médicaments, dispensation des soins.
Les eaux putrides génératrices de maladies mortelles doivent disparaître au profit de puits sécurisés qui permettront d’éradiquer ces mêmes maladies. La solution existe, simple, peu onéreuse, à portée des habitants d’un village. HUMANI CHER arrive avec des savoir-faire et des moyens, forme, encadre mais ne réalise pas. La transmission de ces savoir-faire est au cœur de leurs missions.
Par ailleurs, ces jeunes Béninois pour adapter leur pays au monde d’aujourd’hui doivent recevoir une éducation qui leur épargne d’être asservis et jamais maîtres de leur destin. Là encore, la mission consiste à créer des écoles avec des professeurs et des moyens qui formeront les populations et les mettront en capacité de s’extraire d’une pauvreté sans fond.
Penser local, faire avec les populations, agir de manière ciblée en accord avec la réalité, HUMANI CHER choisit l’humain.
Des missions accessibles à tous.
1 don = 1 action… et chacun suit ce qu’il a engagé, de l’argent, du temps, chacun vit son engagement.
Le Bénin est la première étape pour les trois médecins. L’objectif est d’engager 6 missions par an et par pays, un suivi dans le temps de chacune d’elles, un bilan annuel permettant de réajuster les missions mais aussi de partager avec les adhérents de l’association, l’ambition est grande. Après le Bénin, HUMANI CHER souhaite entreprendre une campagne à Madagascar.
Les mécènes dont le groupe Monin basé à Bourges qui assume la logistique du container acheminé préalablement à la mission et donne des moyens d’agir à l’association, partagent les mêmes valeurs que les fondateurs et s’engagent dans cette démarche d’aide « sur-mesure » aux plus pauvres.
Les bénévoles, médecins ou non, encadrent les soins et les actions définis pour une mission spécifique. Ils donnent leur temps, leur disponibilité, leur savoir-faire.
Jamais 1 euro de bénéfice ni pour l’association ni pour les bénévoles qui accomplissent les missions. La pauvreté n’est pas qu’une histoire d’argent.
HUMANI CHER
Tous les membres de l’association sont bénévoles, ne perçoivent aucune rémunération de l’association.
Les membres fondateurs font partie du Conseil d’Administration :
Roger Zannou, médecin
Jean-François Millet, médecin
Anthony Le Coz, médecin
Bernard Ganieux, ancien commissaire aux comptes et administrateur d’associations caritatives
François Dessus, médecin
Frank Depoux, cadre de la fonction publique
Les membres d’honneur
Marie-Françoise Rivière, médecin
Valériane Ayayi, basketteuse professionnelle
Nathalie Robillard, chargée de mission
Un représentant désigné par l’Ordre des Médecins du Cher est membre de droit de l’association.
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